Et si on en profitait pour embaucher !

Publié le 6 octobre 2020Thème : Social, Administratif et fiscalType: questions réponses

La crise économique a incité le Gouvernement à proposer des aides pour faciliter l’embauche, notamment de jeunes en alternance, qui font partie des victimes indirectes du Covid.

Pour certaines PME ou TPE, ces aides pourraient les aider à se développer ! Voici quelques données chiffrées.

Aides pour les apprentis et les contrats de professionnalisation

L’aide au recrutement des apprentis et des contrats de professionnalisation est une des mesures phare du plan #1jeune1solution du gouvernement.

Les apprentis, mais également les contrats de professionnalisation sont concernés. Les Masters, un temps exclus du dispositif, ont été intégrés ! Ce peut être l’occasion, à moindre coût (voir plus bas) de se faire aider pour monter son offre commerciale, communiquer auprès de ses prospects ou mettre en place un site interne digne de ce nom !

L’aide exceptionnellement proposé par le gouvernement est :

  • 5.000€ pour l’embauche d’un apprenti mineur
  • 8.000€ pour l’embauche d’un apprenti majeur

Ces aides sont versées mensuellement sur la première année de présence de l’alternant dans l’entreprise. Si un jeune devient majeur en cours de première année, l’aide mensuelle reçue par son employeur passe de 416 € à 666 €.

Pour en savoir plus sur le plan de relance de l’apprentissage aller consulter le site du gouvernement : https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/entreprise-et-alternance/aide-exceptionnelle-apprentissage

Ici nous allons vous expliquer quel coût cela implique réellement pour l’entreprise ?

Intérêts pour une petite entreprise en cours de lancement

 Cette mesure peut devenir une véritable aubaine pour une société qui se lance en ce moment !

Coût pour l’entreprise très faible

Pour un coût modeste, il peut être intéressant d’embaucher, et nous allons vous le montrer avec cet exemple chiffré (voir l’annexe pour la grille des salaires d’un apprenti) :

Pour une première année de contrat, le salaire versé serait de 662 € par mois, sans charges patronales et la subvention versée couvre intégralement ce coût. Ainsi, pour un COUT NUL, il est possible de donner sa chance à un jeune en cours de formation, tout en bénéficiant de son temps sur la base de trois jours par semaines environ.

Le planning de présence en entreprise est différent d’une école ou faculté à une autre, mais le temps moyen de présence chez son employeur est la plupart du temps calculé sur la base d’un 3/5.

SI l’apprenti ou le contrat de professionnalisation est en troisième année de contrat en alternance et qu’il prépare un Master (probablement plus de 2 ans), le coût net pour l’employeur s’établit à 6.412 € pour la première année, au lieu de 14.412 €.

Développement de l’entreprise

Lancer une activité en partant de zéro demande, au-delà de l’énergie (et certains diront un petit grain de folie !) un temps considérable sur un grand nombre de sujets.

Il s’agit pour le nouvel entrepreneur, de lancer son offre commerciale, de communiquer dessus, de chercher ses premiers prospects et les transformer en clients, de produire le service ou élaborer les produits à vendre ou distribuer, de gérer son administratifs et les questions juridiques, fiscales et comptables (même si sur ces sujets,…., la Maison de l’Entrepreneur et son partenaire Chiffre & Synthèse sont présents et utiles ….. !), etc.

De plus, la plupart du temps, le nouvel entrepreneur est seul. Quand bien même il est soutenu par sa familles et ses proches, il prend ses décisions seuls, et doit apprendre à gérer ses priorités, qui vont de questions très organisationnelles à la définition et la mise en œuvre de la démarche stratégique de son projet entrepreneurial.

Dans un projet entrepreneurial, comme dans toute démarche de création et de développement, à deux on avance toujours mieux que tout seul !

Opportunité pour l’alternant et l’employeur, gage d’efficacité

Disposer dès les premières semaines de son entreprise, d’une personne avec qui échanger et déléguer quelques travaux, même de réflexion et d’analyse de l’activité en cours de démarrage, peut s’avérer intéressant à plus d’un titre :

  • L’entrepreneur a plus de temps pour se concentrer sur sa stratégie commerciale, ou la recherche de prospects et de clients,
  • Il peut déléguer des travaux et des fonctions, tout en gardant la maîtrise et la définition des objectifs,
  • Il dispose d’une personne avec qui échanger sur le lancement d’un projet, et ainsi, éviter de tourner seul sur ses questions ou définitions des priorités,
  • Il propose à un jeune un projet dynamisant qui consiste à participer à une aventure nouvelle, gage de motivation et d’entrain pour l’alternant, où il est manifeste que beaucoup de contrats consistent uniquement à des tâches d’exécution, sans grande valeur ajoutée.

Une prise de risque très limitée et définie à l’avance

Le créateur d’entreprise qui donne sa chance à un apprenti ou à un jeune en contrat de professionnalisation, n’est pas non plus engagé sur une durée longue. La plupart des contrats d’apprentissage ou de professionnalisation sont conclus pour un an.

Ainsi, le coût total (et définitif), hormis les primes que pourraient verser l’employeur (et qui ne supporteraient pas d’impôts pour l’apprenti ni de charges patronales !) est évalué dès le début du contrat. Nous l’avons vu, un apprenti de 18 ans, en première année d’alternance ne coute rien du fait de ces mesures et un apprenti en Master de plus de 21 ans, coute à l’entreprise, 6.412 € par an, soit environ 45 € par jours de travail !!!

L’apprenti est là aussi pour se former…. opportunité pour l’entreprise

Un jeune en apprentissage ou en contrat de professionnalisation est en cours de formation et c’est une démarche positive aussi pour le créateur d’entreprise.

L’entrepreneur doit expliquer son projet, le rendre intelligible, lisible, compréhensible pour qu’une autre personne se l’approprie et soit en mesure de travailler dessus !

C’est une étape incontournable de tout créateur d’entreprise évidemment, mais pas uniquement, que de parvenir à expliquer son projet. Il est probable que cette démarche risque de faire évoluer le contour du projet. Ce peut être l’occasion de le simplifier, de lui donner une connotation plus digitale, plus accessible, bref ! de faire challenger le projet !!

L’entreprise ainsi créé, à la fois bénéficiera de l’apport d’un jeune, probablement motivé, et jouera pleinement son rôle dans l’univers économique, en lui donnant sa chance !!

DONC, c’est peut-être le moment !

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