Chacun sait que sous le régime de l’auto-entrepreneur, il n’est pas possible de déduire des dépenses complémentaires au-delà du forfait de frais établi par la loi. Or, une des préoccupations majeures de tout entrepreneur (quel que soit son statut) est souvent celle de la retraite.
Pour le présent, deux démarches sont à respecter
Les cotisations retraites des auto-entrepreneurs ne sont pas très importantes, notamment si le chiffre d’affaires n’est pas très élevé. Il existe un lien étroit entre montant des cotisations et pensions de retraite versées….
Certains entrepreneurs (aisés) pourraient souhaiter bénéficier des mêmes facilités que leurs confrères qui ont choisi le statut de gérant majoritaire ou d’entrepreneur individuel… : la fameuse loi Madelin. Or contracter une Loi Madelin pour un auto-entrepreneur (pour les cotisations retraites) n’aurait pas d’intérêt fiscal, car la cotisation ne serait pas déductible de son bénéfice.
Il existe pourtant une solution, permettant d’allier cotisations retraite par capitalisation et optimisation fiscale : le PERP !.
Il suffit de relire l’avis d’impôt sur le revenu reçu cet été, pour repérer (troisième page, au milieu) le montant maximum déductible au titre du PERP. En un mot, si un contribuable qui a des revenus d’activité, cotise sur un PERP, cette cotisation (dans la limite du plafond précisé par l’administration fiscale), cette cotisation se déduit du revenu imposable. Cela revient à se faire rembourser sa cotisation retraite, à hauteur de sa tranche marginale d’impôt sur le revenu.
De plus, les années moins fastes, il est envisageable de ne pas cotiser du tout, ce qui avec la loi Madelin n’est pas possible. On peut donc être auto-entrepreneur et cotiser, en bénéficiant d’une réduction d’impôt sur le revenu, à de la retraite par capitalisation.
La petite cerise sur le gâteau : une partie des cotisations PERP accumulées, peuvent être versées sous forme de capital au moment du départ en retraite !