Comment réussir son premier diagnostic ?

Publié le 11 avril 2017Thème : Reprise d'entreprise, Type: questions réponses

Définir sa cible

Pendant les premières semaines de recherche de la cible idéale, le repreneur d’entreprise doit sélectionner les dossiers entrant potentiellement dans ses critères.

Il est important que l’entrepreneur définisse ses propres critères de choix, quitte à les infléchir dans un second temps.

Cette inflexion est souvent guidée par la difficulté à concilier tous les critères initiaux.

Il est recommandé de se fixer une grille d’analyse :

  • Lieu géographique
  • Type d’activité (secteur économique, nature de l’activité au sein de ce secteur)
  • Fourchette de salariés à gérer
  • Prix maximum envisagé

Sélection des offres

Le repreneur doit sélectionner des offres sur des structures à reprendre.

La difficulté réside dans le choix qui se fait le plus souvent à partir d’une information parcellaire et parfois sur des données anciennes.

Toutefois, c’est bien l’enjeu de cette étape de premier diagnostic qui vise surtout à éliminer les mauvais dossiers ou n’entrant pas du tout dans les critères que s’est fixé le repreneur.

En effet, le véritable intérêt, voire la « bonne affaire » qu’il ne faut surtout pas laisser passer, ne sera pas identifiée à cette occasion, mais bien plus avec une connaissance approfondie de la cible envisagée, de son organisation, de son management et de ses chiffres.

Se faire accompagner par un professionnel

Afin de mener à bien ces premiers diagnostics, il est recommandé de se faire accompagner par un professionnel qui, en un temps relativement bref sera à même de porter un jugement à la fois eu égard aux critères de l’entrepreneur (notamment son apport personnel), mais aussi sur les éléments chiffrés, même globaux.

Face à la crainte de devoir dépenser des honoraires avant même de se lancer dans la période d’accompagnement et d’audit sur une cible identifiée, il est souvent envisagé une intervention rapide, calibrée dans le temps, et donnant lieu à une facturation d’honoraires forfaitaires de quelques centaines d’euros.

D’un point de vue commercial, l’expert-comptable mandaté à cet effet souhaitera privilégier l’accompagnement dans la durée du repreneur potentiel, plus que faire une marge importante sur quelques heures de synthèse.

Ainsi, généralement, les honoraires sont maitrisés et relativement bas.

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